Après un bon r
epas préparé par les étudiants, Mgr Dollmann nous a confié ses premières impressions sur le diocèse. Il est devenu archevêque de Cambrai le 15 août 2018 suite au décès de notre cher Mgr Garnier.
La conversation est fluide. Notre archevêque nous fait part des différences qu’il trouve entre Cambrai et Strasbourg au niveau de l’Eglise, de la population, des richesses culturelles et cultuelles… Il est en train de découvrir les ch’tis. Et nous l’avons prévenu : « Dans le nord tu pleures deux fois : la première en arrivant, et la deuxième parce que tu ne veux plus repartir ! ».
Le temps des questions arrive. Un des étudiants étrangers prend la parole et exprime sa difficulté à vivre la foi en France. Il expérimente un grand contraste entre les célébrations dominicales qu’il a connues dans son pays et celles d’ici. Pour lui, les églises en France sont vides ; il n’y pas beaucoup de jeunes ; les chrétiens ne montrent pas trop la joie de suivre le Christ. Une intervention « forte » mais qui a déclenché un bon dialogue autour de la place de Dieu dans notre vie.
L’intervention d’une étudiante française nous a interpellés en nous faisant réfléchir sur la richesse de chaque culture. « L’expression de la foi est différente dans chaque pays mais elle n’est pas moins profonde. En France, les chants sont plus méditatifs, on ne danse pas lors des célébrations, mais notre foi est là. On a une autre manière de vivre notre relation à Dieu. On peut s’enrichir les uns des autres. »
Quelle bonne idée !! Pourquoi ne pas préparer la prière des différentes soirées à tour de rôle selon la sensibilité de chacun ?
Quelle joie de voir cette ambiance de simplicité où chacun peut s’exprimer avec liberté ! Avec l’internationalité de l’aumônerie, nous exprimons la catholicité de l’Église, sa dimension missionnaire avec toute sa richesse : “Une seule foi, un seul baptême et un seul Dieu et Père de tous”.
Merci, Mgr Dollmann, d’être si proche des jeunes, si accessible.
L’aumônerie vous porte dans sa prière.